Bilan de notre IEF 2019/2020.

Nous sommes déjà mi-août. Je n’ai plus écris ici, depuis le mois de mars. Comme si le confinement avait tout arrêté, alors que non, au contraire notre instruction en famille a continué.

Je termine de préparer l’année scolaire qui vient, alors il est temps de faire le point , de parler de nos réussites et de nos échecs.

Retour sur notre troisième année d’IEF

Déjà trois ans, que nous sommes en instruction en famille, quatre, si l’on compte l’année de Petite Section d’Arthur avant sa scolarisation en Moyenne Section avec son frère de 2016/2017 .

Je ne regrette absolument pas ce choix. Cela correspond totalement à une vie qui nous va bien. Pas de stress ajouté par des devoirs du soir, par des horaires qui ne respecteraient pas les rythmes des enfants. Pas d’angoisse sur une rentrée en demi-teinte, rythmée par les gestes barrières et un protocole estampillé COVID.

Les enfants ont un pris un rythme de croisière qui “nous” va parfaitement.

Très sincèrement, même si notre instruction n’est pas “parfaite”, que le regard des autres sur notre façon de “vivre” reste compliqué, voir plein de jugement. Beaucoup ont changé d’opinion avec l’Ecole à la maison, durant le confinement.

Bilan de nos choix pédagogiques :

Nos Cours Par Correspondance (CPC)

Pour cette année encore les enfants étaient inscrits chez les Cours Pi. Un choix sécuritaire, porté par un besoin de supports à suivre déjà établis, car je n’étais pas sure de moi, et de mes capacités à transmettre.

Ils ont été assidu jusqu’à notre déménagement en décembre, ont fait un break, puis ont repris en février . Mais je fais l’amer constat que cette année, j’ai eu beaucoup de mal à les motiver pour travailler sur leurs supports. J’ai dû changer m’adapter,et avancer à leur rythme avec d’autres méthodes et outils en parallèle.

Pour Arthur l’écriture ou les devoirs a été un gros gros frein. Mais surtout, il fallait que je refasse tous les cours pour les adapter à ses troubles DYS. Cela me prenait un temps fou. Et il se mettait en échec, découragé assez vite. Adam et Apolline ont aimé leurs cours mais Adam n’avait plus de plaisir à apprendre dès le second trimestre.

Changer et s’adapter

En parallèle, j’ai donc acheté des cahiers comme la méthode Singapour, pour les deux grands. Très vite bouclée par Adam, qui adore les maths. Arthur a pris son temps pour terminer.

Adam a appris à lire avec la méthode Sami et Julie, ainsi que les petits livres de la collection. Ça les a motivé, tous les deux. Arthur les a dévoré à chaque fois. D’ailleurs, il aime beaucoup les BD.

J’ai travaillé essentiellement par jeux et activités manuelles avec Apolline . Qui est définitivement une artiste. Elle a des choix bien déterminés en matière de dessins SUR TOUS LES SUPPORTS…

Les progrès et points négatifs

Le CE1 d’Arthur

Arthur a découvert la grammaire, la conjugaison. Son vocabulaire grâce à ses lectures, a explosé. Ses phrases sont bien meilleures au niveau syntaxe. Et surtout il a développé un amour pour les livres. Nous avons travaillé avec des supports comme Justine et Compagnie pour lire 4 albums en “formel”. Son écriture s’est améliorée.

point négatif : retard sur les maths, ne comprend pas la multiplication , refuse le calcul mental, fait un blocage sur les dictées et les devoirs écrits.

L’année de CP d’Adam

Adam est entré dans la lecture plus tardivement. Il a eu un déclic quand nous avons fait le rallye lecture Sami et Julie en avril et mai. Se passionnant pour les personnages.

Il aime les sciences et les maths. Se passionne pour les animaux et leurs soins.

Côté maths, additions, soustractions, et ébauche des multiplications et divisions sans soucis.

Point négatif : l’écriture. Les gestes sont à revoir, la taille malgré les lunettes restent un soucis, et surtout, il n’arrive pas à écrire “sur” les lignes.

La Petite Section d’Apolline

Apolline est dysphasique aussi, et a donc un gros gros retard de langage. Je travaille avec elle comme je l’ai fait avec Arthur, en y insérant la langue des signes pour qu’elle communique sans cris ou grognement. Elle a sa propre façon de parler avec des onomatopées. Le langage est clairement le point négatif.

Elle sait compter et dénombrer jusqu’à 3 . Reconnait les formes géométriques. C’est une passionnée de puzzles et de lectures des Petits Sami et Julie, Le Loup, ou les livres Apolline. Grâce à ces derniers, elle reconnaît son prénom dans toutes les écritures, ainsi que les lettres de son prénom.

J’avoue que cette année, je l’ai laissé “vivre” à son rythme.

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On attaque les ronds … (encore)

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Et la sociabilisation dans tout ça?

Tout va bien de ce côté là. Ils ont des amis. font du sport et vont vers les autres. C’est très compliqué pour Arthur encore, mais il fait des efforts, il va vers les autres. Apolline n’est pas sauvage pour deux sous. Et Adam surfe sur sa positive attitude.Tout va bien de ce côté là !

Ils ont gagné en confiance en eux.

Un projet : participer aux rencontres non sco de notre nouvelle région.

Et pour 2020/2021?

Une année particulière, avec de nouveaux défis arrive.

Seul Arthur a été évalué. donc nous aurons une inspection plus tôt. Je suis prête et bien dans mes baskets à ce sujet là.

Nous avons décidé avec mon mari, de changer notre IEF pour l’année qui vient . Nous ne reprendrons pas de CPC . Il y a le découragement des enfants et des cours à moitié payé pour rien. Et surtout le côté financier après de longs mois au chômage partiel. Même avec des facilités de paiements, cela représente une trop grosse somme pour notre budget. Puisque je ne travaille pas. Ce choix est réfléchi, et au besoin, nous ferons une demande de CNED réglementé . Mais je suis confiante !

Ce choix, j’y pensais déjà l’an dernier, j’ai eu peur, et je ne me suis pas fait confiance. L’inspecteur en novembre, m’a encouragé à allé dans ce sens, à la vu de ce que je lui présentais en dehors des CPC. Je suis donc sur la programmation de l’année en suivant le programme de l’Education Nationale . Mais aussi dans la création de mes outils de suivi, et surtout dans la découverte des manuels, que j’ai choisi .

J’ai fait le choix de suivre les programmes, mais rien n’est figé, et l’expérience m’a montré que chaque jour d’instruction en famille, était différent de la veille .

Nous partons pour des vacances bien méritées à la fin de la semaine. De vraies vacances en famille pour quinze jours, sans livres, cahier de vacances ou formel. Mais avec un journal de vacances, un herbier et beaucoup de projets …

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