Quatre ouvrages qui m’ont aidé à trouver mon chemin dans l’IEF.



Pour la première année d’Arthur en IEF à la maison, je n’avais rien lu sur l’instruction, la pédagogie ou encore nos choix d’apprentissages et encore moins sur l’instruction en famille.  En vrai, je mixais sans le savoir plusieurs pédagogies alternatives. 

On m’avait offert à  sa naissance, un petit livre sur 60 activités Montessori pour les bébés, et j’avoue que j’avais été séduite. Mais je n’appliquais pas vraiment les conseils, sur le nido ou autre. Je trouvais et je trouve toujours,  un peu austères certains principes. Ce petit livre m’a conduit à faire des recherches sur la pratique de la pédagogie Montessori par la suite. Donc pour moi, tout part de lui, avant même nos débuts d’instruction en famille. Je me suis appliquée à pratiquer les activités avec les enfants, et je pratique toujours avec Apolline. 

Cette première année d’IEF était douce, liée par la lecture, le dessin, et nos sorties. Et a pris fin avec la scolarisation en MS et PS des garçons

Quand il a fallu, reprendre le chemin de l’IEF, après notre expérience ratée de l’école du village. J’ai décidé de m’informer de façon plus précise sur les différentes pédagogies. Honnêtement, je n’y connaissais pas grand chose, à part Montessori. Et encore, parce que j’avais vu un téléfilm et que j’avais ce petit livre et j’avais épluché tous les blogs qui traitaient du sujet…


Il fallait avant cela que je puisse déterminer ce qu’était réellement l’instruction en famille, comment s’organiser au quotidien et voir plus loin. C’est en lisant l’ouvrage de Lisa Lise, faire l’école à la maison, que j’ai dévoré rapidement, lu et relu certains passages, que j’ai pu me forger une opinion et avoir quelques bases de pédagogies inspirantes.
Ainsi, Faire l’école à la maison , m’a permis de connaître en plus du cadre légal, de nombreuses pistes qui allaient éclairer notre parcours. Avec beaucoup d’exemples concrets.

J’ai ensuite lu le Grand guide des pédagogies alternatives de Madeleine Deny. Parce que je voulais en savoir plus. Freinet, ça me parlait, mais pour le reste c’était vraiment un trou noir.

Au fil de cette lecture, j’ai pu apprécier combien, nous étions proches de certaines. Et combien, je pouvais être contre d’autres. Mais j’avoue que je retenais du positif dans chacune d’elle, parce que sans elles il n’y aurait pas eu d’avancées et de nouveautés. Les activités proposées pouvaient être adapté à notre époque et nos enfants. Et je trouvais que nos jeux, nos expérimentations, et nos expériences étaient proche de grands précurseurs de la pédagogie . Les garçons apprennent par le jeu, en adéquation avec leurs rythmes, et en toute liberté; C’est d’ailleurs grâce au jeu que j’ai pu reprendre le chemin de l’instruction avec Adam traumatisé pendant longtemps par une douloureuse expérience à l’école. Froebel  et Steiner ont été des révélations. Je retiens le jeux, et la fabrication par l’enfant de ses propres jouets . D’ailleurs, un simple carton ne se transforme-t-il pas en cabane?!

J’ai découvert que je n’accrochais  absolument pas avec la pédagogie de Charlotte Mason, où l’intervention du parent est valorisée alors que dans les autres pédagogies on est centré sur l’enfants et ses apprentissages. Cette pédagogie me semble rétrograde et inadaptée dans notre société actuelle. Mais je comprends que l’on puisse y trouver son compte .

Je pourrais parler de tous ces grands pédagogues, mais en réalité, je reste sensible à Maria Montessori, dont je me sers des supports sans pour autant appliquer toute sa pédagogie chez nous. D’ailleurs je n’ai lu que des ouvrages qui parlent d’elle, mais aucun écrit par elle.
Et j’aurai aimé pouvoir m’offrir le matériel nécessaire, et pouvoir apporter l’ordre, le calme et l’autonomie à 100% à mes enfants. Mais mon budget n’est pas extensible à souhait. Quel dommage!

Forte de ce constat, et de mes goûts pédagogiques, j’ai décidé d’approfondir et d’organiser notre
IEF non “formel” enfin, qui ne comprend pas les cours par correspondances, en fonction de cette pédagogie, mais sans le côté terriblement strict et austère. Je ne voulais pas utiliser exclusivement pour les apprentissages le tapis au sol. Il m’arrive de le sortir pour faire  des jeux qui prennent de
la place. Comme Apolline cette semaine, qui a joué en rentrant dans une boite des bouchons de bouteilles de lait.  Sur un tapis, c’était plus simple.

J’ai donc recherché un ouvrage qui me permette de l’appliquer à notre petit coin classe. Et je suis tombée sur La pédagogie Montessori en maternelle de Marguerite Morin. Livre au combien intéressant, car pratiqué dans une vraie classe par l’auteur.
Ce qui m’a vraiment plu, c’est qu’elle cadre avec les programmes officiels, et présente des fiches pas à pas d’activités. Ces fiches sont accessibles aussi aux”non sco”.
Enfin, j’aime son approche et la simplicité avec laquelle elle présente cette pédagogie adaptée à sa classe. Les petits plus que l’on peut trouver en ligne, et surtout les référentiels de savoirs acquis en fin de maternelle m’ont été d’un grand support.

Ces quatre livres m’ont aidé à prendre conscience, que j’appliquais sans le savoir, naturellement des pédagogies reconnues. Que j’étais donc sur la bonne voie. Et parfois qu’il fallait que je me recadre dans ma posture de “formatrice” ou “éducatrice”. Sans nul doute, ils sont complémentaires.

J’avoue que je suis une “pro Montessorienne” mais pas trop ! Si je pouvais financièrement,  j’adhérerais totalement à cette pédagogie, pour  faire jaillir la source et non remplir le vase.

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