Premiers pas chez les Cours PI pour Apolline

Apolline est aussi inscrite aux Cours Pi cette année. J’attendais le bon moment pour sortir son cahier Petite Section, et commencer à réaliser quelques activités.

Je l’ai feuilleté dès sa réception. J’ai annoté la progression dans un tableur qui me sert de base pour noter tout ce qu’ils font.

J’ai noté les ateliers que j’allais réaliser avec elle pour les séquencer étapes par étapes, et m’approprier le “bon” langage. Celui de l’Education Nationale, car c’est si important d’appeler un “boudin” en pâte à modeler “colombin”.

Et j’ai attendu qu’elle soit “plus attentive” aux consignes pour commencer à travailler les cours par correspondance.

J’avais l’expérience avec Adam en MS, puis en GS, et avec Arthur et sa GS. Je n’avais pas encore fait quoique ce soit de formel en PS .Il y a un début à tout. D’habitude, je laissais faire à la demande, mes enfants. Respectant leurs envies et besoins d’apprendre en autonomie. Avec pour seul objectif le JEU et encore le JEU …

Mais le changement de programme de cette année, la Loi Blanquer, l’école à 3 ans, m’a un peu perturbé. Et j’ai décidé, de formaliser un chouïa, quand même. Et la laisser “vivre” le reste du temps.

Commencer par lire, Ana a envie de peindre.

J’ai lu l’histoire. Que je trouve un peu longue pour des petites sections, et pour une première histoire “formelle”. Mais ce n’est que mon avis.

J’ai donc simplifié la lecture en forçant un peu les dialogues, en rejouant “maman” et la petite Ana, en ARTICULANT…

Apolline montre des signes de retard de langage aussi, alors je fais mets en pratique ce que j’ai appris avec Arthur.

Ce fut l’explosion de curiosité, des “là” et “là” et “là” sont venus demander des explications.

Puis on est passé aux exercices…

Apolline a commencé à répondre aux questions sur les couleurs . Elle les connait depuis un petit moment déjà, donc je peux dire que l’exercice est facile.

Mise en pratique

J’ai sorti la peinture Et tout le matériel, pour peindre « comme » dans l’histoire de Ana a envie de peindre .

J’ai proposé à ma fille de peindre un arbre aux couleurs de l’automne.Cela tombe bien, c’est de saison.

J’ai tracé le tronc au crayon. Mais je pense qu’elle aurait pu le faire elle-même quand je vois ses dessins d’arbres.

Puis comme à chaque activité, je me mets en retrait, pour la laisser en autonomie peindre . C’est important pour moi, de leur donner l’envie d’apprendre ou de faire seuls. C’est vraiment l’un des grands concept de Maria Montessori que j’ai fait mien.

Elle a, ensuite, choisi de faire les feuilles avec le doigt. J’ai trouvé cela intéressant, car ses frères n’aimaient pas du tout peindre sans pinceaux.

Quand son arbre a été fini. J’ai laissé sa créativité parler, en lui mettant à disposition des feuilles blanches .

Elle a décidé de se mettre au sol. Elle est allée chercher de quoi protéger le sol . Bon le support est un accessoire au jeu de fléchette de ses frères, mais ce n’est pas grave en soi, car un coup d’éponge et hop…

Elle s’est installée, et a réalisé plusieurs dessins pendant que je faisais le repas. Puis elle est venue me porter son pot, ses pinceaux et sa palette .

L’activité était terminée

Mon retour sur cet exercice est positif. J’ai séquencé afin de garder une trace pour l’évaluation. Parce que je ne sais vraiment pas sur quelle base, ils vont évaluer les petits.

J’ai évidemment des tonnes de dessins, peintures et autres productions que ma fille a réalisé.

Elle est si productive… !!!

Mais je ne suis pas certaine que l’inspecteur apprécie de devoir examiner la porte de sa chambre, le mur du couloir, ou encore les cahiers de ses frères…

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